0 commentaires
Les protéines sont essentielles pour la construction et la récupération musculaire. Depuis peu, de nombreux sportifs décident de se tourner vers les protéines végétales. Celles-ci possèdent de nombreux bienfaits pour le sport mais présentent également des inconvénients.
Table des matières :
Que sont les protéines végétales ?
Les protéines animales sont, comme leur nom l’indique, issues des animaux. La plupart du temps, ce sont des animaux destinés au bétail, ayant un impact écologique très important.
Dans une démarche écologique, sanitaire ou tout simplement par conviction, certains sportifs et athlètes deviennent végétariens ou vegans. Leurs sources de protéines proviennent exclusivement des végétaux et, dans certains cas, des œufs et des produits laitiers.
Étant donné que les animaux sont nourris aux protéines végétales, l’idée est de prendre la protéine à la source et de ne pas passer par l’intermédiaire de l’animal.
Quelques exemples de protéines végétales :
- les céréales (quinoa, le riz brun, l’épeautre, l’avoine, le seigle, le sarrasin)
- les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, pois cassés, haricots verts, fèves)
- les grains (noix, lin, tournesol, sésame)
- certains légumes (le brocolis, les asperges, les épinards, les champignons, le chou-fleur, le poivron)
Quels sont les avantages des protéines végétales ?
En raison d’un changement de régime (végétarien, vegan), les protéines végétales sont obligatoires. Cependant, que l’on ait un régime alimentaire spécifique ou non, il est très important d’en consommer. Elles sont essentielles au maintien d’une bonne santé et garantissent des performances optimales.
Les protéines végétales sont plus économiques. Certaines reviennent beaucoup moins cher que d’acheter de la viande. Les protéines végétales sont multiples et peuvent être achetées en grande quantité. Elles offrent de belles économies aux personnes qui ne sont pas en mesure d’acheter régulièrement de la viande pour répondre à leurs besoins en protéines.
Ce n’est plus un secret, l’impact environnemental de la viande est considérable. Le bétail est très gourmand en ressources, notamment en eau. La déforestation et les gaz à effet de serre en sont des conséquences écologiques désastreuses. Les sportifs soucieux de ces problématiques se tournent donc vers les alternatives végétales, plus respectueuses de l’environnement.
Bien que la viande soit riche en protéines, elle favorise également le mauvais cholestérol, les maladies cardio-vasculaires et les mauvaises graisses. Alors que la viande est responsable de nombreuses inflammations, les protéines végétales permettent de les réduire. En effet, elles sont riches en antioxydants et en acides gras.
Consommer des protéines végétales permet de faire le plein de nutriments essentiels tels que les fibres, les vitamines et les minéraux. Elles restructurent les fibres musculaires et accélèrent le processus de récupération. Leur faible taux de graisses saturées les rend particulièrement intéressantes pour contrôler la consommation de graisses et limiter la prise de poids. Elles sont donc idéales à consommer pendant la sèche.
Existe-t-il des risques de carences ?
Bien que les protéines végétales semblent être la solution aux nombreuses problématiques sanitaires et environnementales, elles présentent des désavantages face à leurs homologues animales.
Ce qui inquiète la plupart des pratiquants de musculation est leur concentration en acides aminés, notamment en acides aminés essentiels, ceux que le corps ne peut pas synthétiser.
Peu de protéines végétales en possèdent, mais parmi ceux-ci, on retrouve le quinoa et le soja, deux sources relativement accessibles. Cependant, en dehors de ces deux sources, les protéines végétales sont incomplètes et doivent être très souvent variées.
Cependant, les sources scientifiques s’accordent à dire que les protéines animales sont plus digestibles que les protéines végétales. En France, le SCCD (Score Comique Corrigé de la Digestibilité) permet de mesurer la qualité des protéines, de 0 à 100. Alors que les protéines animales possèdent une note de 100 par l’organisme, la protéine végétale la plus digestible est de 69.
Les chiffres obtenus sont à prendre avec précaution car, en fonction des aliments et de leur cuisson, les résultats sont très variables. On retient surtout que, pour conserver la qualité des protéines, il faut privilégier une cuisson douce de ses aliments.
Selon l’ANSES, la population française mange assez de protéines. Pour une personne sédentaire, les protéines végétales n'entraînent pas de conséquences néfastes. Pour une personne sportive de haut niveau, en revanche, les besoins seront différents. En effet, le tout n’est pas simplement d’évoluer et d’augmenter ses performances, il faut également que cela puisse durer dans le temps.
Pour prévenir le risque de blessure, la prise de collagène est vivement conseillée. Cependant, le collagène est exclusivement d’origine animale, ce qui prive les végétariens et vegans d’une protection pour leurs articulations.
Une solution existe néanmoins, les acides aminés du collagène. Aussi efficace que le collagène, les acides aminés du collagène peuvent être synthétisés ou d’origine végétale. Ils s’alignent totalement avec les convictions des sportifs végétariens et préservent les tendons et les articulations des blessures.
Les protéines végétales en poudre
Chez Nutrimuscle, nous ne proposons pas de protéines en poudre d’origine végétale. Pourquoi avoir fait ce choix alors que nos concurrents en proposent ?
Aujourd’hui, les protéines végétales en poudre disponibles sur le marché sont vendues 1,5 à 3 fois plus cher que le coût de leur production, qui est moindre. La matière première subit des traitements chimiques qui ne sont pas sans conséquences sur la santé. Malgré l’image que les protéines en poudre renvoient, les procédés pour réaliser un tel produit ne respectent pas la santé du consommateur.
Les protéines végétales sont moins bien assimilées, elles doivent donc être consommées en plus grande dose. Tant qu’il n’existe pas de solution viable pour la santé du sportif et que les processus chimiques ne sont pas purs, nous ne proposerons pas d’alternative vegan à nos protéines. Nous souhaitons proposer une gamme vegan efficace et pure, il n’est donc pas envisageable de faire du “vegan marketing” sur des produits dangereux pour la santé.
Dans le sport, les besoins en protéines augmentent considérablement. Il faut donc veiller à répondre de façon optimale à cette demande pour pouvoir améliorer les performances. Bien qu’un régime végétarien ou végétalien ait de nombreux bénéfices, il est important de varier les sources de protéines afin d’apporter tous les acides aminés nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme et en consommer plus que les protéines animales.
