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Rencontre avec Aiki Share Fitness

Chaque mois, Nutrimuscle reçoit un ambassadeur en live Instagram pour discuter de ses habitudes d'entraînements, de son plan d’alimentation et de complémentation. Nous avons reçu Aiki Share Fitness, coach en musculation et ancien pratiquant d’arts martiaux.
Rencontre avec Aiki Share Fitness

Chaque mois, Nutrimuscle reçoit un ambassadeur en live Instagram pour discuter de ses habitudes d'entraînements, de son plan d’alimentation et de complémentation. Nous avons reçu Aiki Share Fitness, coach en musculation et ancien pratiquant d’arts martiaux.

Peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?

Je m’appelle Tony, j’ai 42 ans, même si je ne le fais pas [rires]. Aiki est un pseudo que j’ai adopté en 2003. A cette époque je pratiquais l'aïkido, d’où le nom. J’ai commencé sur Internet en tant qu’administrateur du forum Planetemuscle, le forum le plus populaire sur la musculation à cette époque. 

Après un bac S, j’ai fait STAPS puis un Master “activité physique et conception ergonomique”. Grâce à ma licence éducation et motricité, j’ai pu avoir ma carte d’éducateur sportif. Je suis coach, mais je peux aussi être intervenant externe dans des écoles dans toutes les disciplines sportives. Moi, je suis spécialisé dans la musculation. 


Tu as commencé le sport avec les martiaux, puis tu es passé à la musculation. Pourquoi ce changement ? 

J’ai pratiqué les arts martiaux de mes 7 ans à mes 22 ans. J’ai commencé par le karaté kyokushinkai, j’ai ensuite fait de l’aikido et, à la fac de sport, j’ai commencé le judo en deuxième division. Je ne connaissais rien au judo, mais en 5 ans j’ai eu ma ceinture marron. A la suite de ça, la passion de la musculation est arrivée. C’est un gain de temps, mais c’était aussi par intérêt du monde du bodybuilding. C’est assez naturellement que je me suis tourné vers la musculation.


As-tu déjà pratiqué le bodybuilding ? Quel est ton avis sur le sujet ? 

J’ai fait une seule compétition de bodybuilding. Chez les hommes, l’ambiance est super détendue avec beaucoup de solidarité. Je ne suis pas venu pour gagner, c’était avant tout un challenge personnel. En 1987, je suis parti de 120 kg de gras et sur scène j’étais à 87 kg mais je n’étais pas dans ma catégorie. Ma rotule avait vrillé et je ne pouvais pas travailler mes jambes. Pourquoi pas refaire une compétition un jour. 

J’ai un regard un peu sévère sur le bodybuilding. Je n’ai rien contre les pratiquants, mais contre ceux qui font vendre du rêve. Tout le monde n’est pas fait pour être champion ou bodybuilder. On a tous un corps différent. Certaines personnes incitent les gens à prendre des choses en leur faisant croire que c’est miraculeux et en partant du principe que tout le monde est construit à l’identique. Cela donne lieu à des drames. 


Quelle est ta routine d’entraînement ? 

Mes entraînements évoluent souvent. J’ai pris un coach, bien que sois coach, parce qu’on n’a jamais un regard objectif sur soi. On teste des choses : isométrie, séries de 100, alterner du lourd-léger… 

Les exercices sont des outils. Chacun doit composer son entraînement avec les bons outils. Les gens à la salle ne cherchent pas tous l’hypertrophie musculaire ou le bodybuilding. Il n’y a pas de “meilleur” exercice, il n’y a que des exercices qui nous conviennent plus ou moins. Pour un mec avec des petits bras qui veut travailler les pecs, il va favoriser des exercices comme le développé-couché. Pour un mec comme moi avec des longs bras, ce sera les écartés. On a tous des besoins différents et des exercices plus ou moins adaptés. 

Il faut se dire qu’on ne cherche pas à être meilleur que les autres, mais se dépasser soi-même. Y aura toujours meilleur que soi. Le but du jeu est de durer.


Tu as commencé avec Youtube, puis tu as créé une deuxième chaîne, “Coach Aiki”. 

J’ai commencé Youtube en testant les compléments alimentaires et j’ai été un des premiers à le faire. J’ai ensuite créé ma deuxième chaîne youtube en me concentrant sur le coaching, sur les réflexions que je me faisais, les débats, etc. Le but de ma chaine Coach Aiki, c’est d’apprendre aux autres à réfléchir par eux-mêmes en leur donnant des pistes de réflexion.


Est-ce que tu t’es déjà blessé ? 

Oui. La plupart du temps, c’était des entorses. La plus grosse blessure est la rotule qui a sauté. J’étais en période de sèche et j’avais un facteur génétique prédisposant. Je faisais un combat avec un pote sur la plage et, juste avant la compétition de bodybuilding, ma rotule a sauté. Parfois, la blessure se réveille quand je marche en étant fatigué. Il m’arrive aussi d’avoir des petites tendinites mais rien de grave. 


Comment appréhendes-tu les blessures ? 

Quand on se blesse, l’immobilisme n’est pas bon. Il faut travailler progressivement ses muscles, le mieux étant avec un professionnel de santé. Les peptides de collagène m’ont aidé à récupérer plus vite, aussi. Aucun produit n’est magique ou miraculeux, mais le collagène accélère le processus de guérison.


Comment gères-tu ton alimentation ? 

Tout est calibré, mais il faut savoir déculpabiliser. Je respecte mon total calorique journalier et je calcule mes macronutriments. Actuellement, je suis à 105 kg en étant propre mais je veux prendre encore plus de muscles. Ce surplus d’énergie sera pour soulever plus lourd et de faire plus de muscles. Le physique n’est pas visé, mais davantage la performance. 



Quel est ton parcours avec les compléments alimentaires ?

J’ai commencé à me renseigner sur les compléments alimentaires en 2010-2011, mais à cette époque, ce n’était que de la publicité déguisée. Petit à petit, je me suis informé avec Gundill, ses livres et ses podcasts. 


A l’époque, on considérait les compléments alimentaires comme du dopage et les ingrédients n’étaient que des déchets alimentaires. Nutrimuscle a tout bouleversé, car c’était la première marque qui mentionnait ce problème et cherchait la pureté des compléments. Elle s’est imposée comme leader des compléments alimentaires et a instauré une exigence de qualité. Je les avais contactés parce qu’ils étaient partenaires avec Planetemuscle. J’ai demandé à recevoir des produits pour les tester, ils m’en ont envoyé sans attendre de retour. 


Aujourd’hui, je consomme des compléments alimentaires car c’est une aide pour ma pratique. Je prends notamment de la BCAA accompagnée de maltodextrine. Je recommande très souvent les multivitamines et multiminéraux, notamment le magnésium. Le men’s immune health est super aussi car bien dosé entre vitamines et minéraux. La vitamine C, vitamine D et Oméga 3 sont également à prendre comme des indispensables. 


Penses-tu que les compléments alimentaires sont indispensables à une bonne pratique sportive ? 

Les compléments alimentaires sont essentiels pour ceux qui mangent mal. Moi, j’ai commencé la complémentation pour le côté pratique, économique et faciliter la digestion.. Au lieu de manger 5 steaks, je prenais 100g de protéines.  Les compléments alimentaires ont un vrai impact économique. 


Pour performer, les compléments alimentaires ne sont pas indispensables car certains ont réussi sans. Cependant, il est recommandé d’en prendre, notamment le collagène pour se prémunir des blessures. Les vitamines comme le magnésium sont également importantes. Je recommande de faire régulièrement des bilans sanguins pour savoir où on en est, éviter les carences et les périodes de stagnation. 


Quels sont tes projets pour le futur ? 

Je compte développer mon coaching, continuer les podcasts et les débats. Mon but est d’éduquer les gens et de leur apprendre à tout remettre en question et réfléchir par eux-mêmes. En ce moment, je cherche des athlètes pour parler d’une discipline en particulier.

 

Suivez ses actualités sur Instagram : aiki_sharefitness